vendredi 17 août 2007

La crise de Cambodge Soir sur le site de l'Union de la presse francophone

Bonjour,
Ci-dessous, vous trouverez un lien vers le dossier de l'Union de la presse francophone (UPF) consacré à la crise traversée par Cambodge Soir. Cette page reprend les dépêches publiées depuis le début du conflit par l'UPF. Le dernier article, daté du 16 août 2007, évoque notamment la venue à Phnom Penh du président de l'UPF, Hervé Bourges, en tant que médiateur de l'Organisation internationale de la Francophonie, du 16 au 19 août.
http://www.presse-francophone.org/upf/upf_dossier_cambodge_csoir.htm

vendredi 10 août 2007

Cambodge Soir reprendrait... mais pas pour tout le monde

Le blog du Collectif CS n'a pas été alimenté depuis bien longtemps et nous vous présentons nos excuses pour ce long silence. Les dernières semaines ont été particulièrement troublées et le collectif ne rassemble plus désormais l'intégralité des journalistes de Cambodge Soir.
Certains d'entre nous ont accepté de reprendre le travail avec l'actuelle direction. D'autres (l'ensemble des six journalistes français, dont la rédactrice en chef, et deux journalistes cambodgiens, soit la moitié de l'équipe éditoriale) estiment inacceptables les conditions de cette reprise, encadrée par un règlement intérieur qui comporte des dispositions imposant le contrôle du contenu éditorial par les administrateurs.
Deux mois jour pour jour après la mise à la porte, illégale, d'un journaliste de Cambodge Soir au motif qu'il avait écrit un article déplaisant pour la direction, le nouveau directeur de publication Kong Rithy Chup a annoncé la reprise du travail, affirmant que les demandes de la rédaction avaient été satisfaites. Il est important de préciser que la moitié de l'ancienne rédaction n'a pas vu ses demandes satisfaites et est en désaccord avec les conditions de cette reprise, qui se fera sans elle.

samedi 14 juillet 2007

Explications, dialogue et idées nouvelles : une rencontre utile pour l'avenir

(Jonh Vink / Magnum)
Rencontre/débat au Gasolina, avec l'ancienne rédaction de Cambodge Soir (Jonh Vink / Magnum)

Merci aux nombreuses personnes qui sont venues rencontrer les rédacteurs et traducteurs démissionnaires de Cambodge Soir, vendredi 13 juillet, au Gasolina, à Phnom Penh. Vos questions, vos remarques, vos suggestions et vos idées nouvelles ont donné un nouvel élan à notre mouvement et de nouveaux espoirs à toute l'équipe. N'hésitez pas à prolonger les discussions engagées vendredi en nous contactant directement ou par courriel.
Merci également à toutes celles et ceux qui, loin du Cambodge, n'ont pas pu se joindre physiquement à cette soirée mais nous ont fait part de leur soutien et propositions via le web.
Merci enfin à l'équipe du Gasolina qui a accepté d'accueillir cette rencontre et de mettre à notre disposition l'équipement audio.
Grâce à vous, nous restons solidaires et pouvons espérer voir revivre une publication en khmer et en français indépendante.
Que ce 14 juillet soit un jour d'espoir !

jeudi 12 juillet 2007

Rendez-vous vendredi au Gasolina

Les journalistes et traducteurs de Cambodge Soir vous invitent à les rencontrer au Gasolina, 56-58 rue 57, vendredi 13 juillet à partir de 18 heures. Merci de le faire savoir autour de vous. Venez nombreux !

Démission collective à Cambodge Soir, triste 14 juillet pour la francophonie...

Phnom Penh, le 12 juillet 2007

Les 17 journalistes et traducteurs, cambodgiens et français, de Cambodge Soir ont démissionné collectivement mercredi 11 juillet, sous la contrainte, pour mettre un terme au conflit qui les oppose à la direction depuis un mois et pour lequel la direction n'a jusqu'ici proposé aucune issue. A peine 2 rencontres de deux heures en un mois, ce n'est pas ce qu'on appelle une volonté de négocier ! Les journalistes et traducteurs, qui ne font que demander des garanties de leur indépendance éditoriale depuis l'exclusion injustifiée d'un journaliste de la rédaction, exaspérés par le mépris dont ils font l'objet depuis un mois, sont déterminés à rester unis. La direction a réussi à écoeurer ses employés mais n'est pas parvenue à briser la solidarité exemplaire de l'équipe qui fait la force de Cambodge Soir et son identité.

Pourquoi nous avons démissionné ?

- Contraints pour des raisons matérielles. A la date du 11 juillet, les employés n'avaient toujours pas reçu leur salaire du mois de juin, y compris pour les jours travaillés. La direction se plaçant en infraction avec la loi et les salariés étant à court de revenus, nous n'avons eu d'autre choix que de démissionner, poussés à bout par la direction. En apprenant notre démission, la direction a annoncé par SMS à certains membres de la rédaction le versement des salaires le 13 juillet, sans pour autant proposer de discussion.

- La direction fait volontairement durer le conflit. Depuis le début du mouvement, elle refuse de répondre à nos questions. Nous avons eu deux rendez-vous en un mois avec la direction (le 12 juin puis le 2 juillet), d'à peine deux heures chacun. Nous avons envoyé le 3 juillet un document de travail à la direction proposant une réorganisation du journal, seule manière selon nous de garantir l'indépendance éditoriale de la rédaction. La direction a assuré plancher sur le document mais n'a rien proposé de concret depuis, pas même une rencontre pour en discuter. Nous avions posé un ultimatum de négociations au 9 juillet en précisant, dans un courrier du 6 juillet, qu'il serait regrettable de saisir le conseil d'arbitrage en cas de refus de leur part. La direction n'a pas jugé utile de répondre à cette demande, ni de fixer un nouveau rendez-vous, ni de fournir de document contradictoire. Rien. Rien d'autre qu'un mail évasif envoyé par le directeur Philippe Monnin dimanche 8 juillet à 23 h 30 pour remettre les négociations à plus tard. De qui se moque-t-on ? En usant sans cesse de mesures dilatoires pour repousser l'échéance des discussions, la direction ne nous a donc laissé d'autre choix que de démissionner pour saisir le conseil d'arbitrage.

- La direction est de mauvaise foi. Elle annonce le 2 juillet qu'elle n'a que 4 800 dollars sur son compte et qu'elle n'a pas les moyens de payer les salaires. Au cours de la même rencontre, elle met au rang de ses priorités un réaménagement des locaux de Cambodge Soir. Les rédacteurs et traducteurs ont pris comme une marque de mépris qu'il n'y ait pas d'argent pour les payer et qu'en revanche la direction n'ait aucune difficulté à envisager des travaux.

- La direction nous ment. Le 12 juin Philippe Monnin annonce devant son adjointe Emmanuelle Billier-Gauthier et 15 journalistes et traducteurs la mise en « liquidation » du journal pour faillite. Le 2 juillet, il assure devant la délégation des rédacteurs et traducteurs qu'il n'a jamais parlé de « liquidation ». Son adjointe acquiesce. Kong Rithy Chup, un des 5 administrateurs du journal, parle alors de « suspension » pour raisons économiques.

- Nous demandons un minimum de considération. S'il est évident que les administrateurs ont consenti des efforts financiers pour permettre la survie du journal, ils tendent à oublier nos propres sacrifices. Pendant de nombreuses années la plupart des employés du journal ont continué à travailler malgré des retards de salaires récurrents, allant pour certains jusqu'à six mois. Quel salarié accepterait de travailler dans de telles conditions s'il n'était attaché à son entreprise ? Nous n'avons pas de contrat de travail, pas d'assurance, pas de prise en charge des visas de travail pour les Français, des salaires quasiment jamais réévalués et trop bas pour les Cambodgiens au regard de leurs compétences, pas de règlement intérieur, pas de délégué du personnel... Autant de manquements qui constituent pour certains des violations du code du travail.

- La direction ne joue pas franc jeu, entretenant le plus grand flou quant à l'avenir de l'entreprise. Pourquoi a-t-elle laissé s'enliser la situation pendant plus d'un mois ? Pour en finir avec Cambodge Soir ? Pour mettre en place un nouveau projet ? Pour diviser la rédaction ? Pour provoquer de nouvelles démissions, dans la foulée de celle de l'ancien rédacteur en chef, Pierre Gillette ? Nous avons posé toutes ces questions. Aucune réponse ne nous a été donnée. Nous ne pouvons plus tolérer ce silence, ce mépris, cette situation instable, précaire, humiliante et moralement épuisante.

C'est pourquoi nous nous résignons, avec une profonde tristesse, à quitter tous ensemble ce journal auquel nous sommes tant attachés.

Les journalistes et traducteurs de Cambodge Soir.

dimanche 1 juillet 2007

Création de la Société des rédacteurs et traducteurs de Cambodge Soir

Les rédacteurs et traducteurs réunis lors du vote pour la création d'une société des rédacteurs et traducteurs,
dimanche 1er juillet.
(Photo : John Vink / Magnum)

Les journalistes et traducteurs de Cambodge Soir réunis ce dimanche matin, 1er juillet 2007, en assemblée générale, ont voté la création d'une société des rédacteurs et traducteurs, association destinée à préserver l'indépendance éditoriale et à peser sur les décisions stratégiques de la publication.
Nous vous communiquerons plus de détails sur le rôle, les statuts et le fonctionnement de cette association très prochainement.
Continuez à soutenir le mouvement lancé par la rédaction et la traduction de Cambodge Soir en nous écrivant à collectifcs@gmail.com et en faisant circuler le plus possible notre appel à soutien !
Toutes les aides pour contribuer à la mise en place de la Société des rédacteurs et traducteurs de Cambodge Soir sont également bienvenues !
Merci encore à toutes celles et ceux qui nous aident à traverser cette crise.
La rédaction

jeudi 28 juin 2007

Cambodge Soir en sursis ! Appel à soutiens

Depuis presque trois semaines, le quotidien franco-khmer Cambodge Soir n'est plus dans les kiosques ni distribué à ses abonnés. Un mouvement social a été lancé le lundi 11 juin pour demander à la direction une explication sur l'exclusion injustifiée d'un journaliste, à qui a été reprochée par la suite la publication d'un article "sensible". Le lendemain du déclenchement de ce mouvement, le directeur du journal, estimant qu'aucune discussion n'était possible, annonçait à l'ensemble de la rédaction la fermeture de la société des Editions du Mékong qui publie Cambodge Soir. Le motif avancé? La "faillite" économique.
Depuis, les administrateurs n'ont ni confirmé, ni infirmé officiellement cette nouvelle.
La rédaction reste dans l'attente de clarifications sur la situation du journal. Malgré nos différents rendez-vous avec les partenaires du journal, les administrateurs entretiennent le silence sur l'avenir de Cambodge Soir. Aucune discussion avec la rédaction n'a eu lieu.
Cette crise a mis en lumière le danger pesant sur l'indépendance éditoriale de Cambodge Soir que nous tenons à défendre. Quant aux menaces de disparition du titre, elles ne nous ont pas empêchés de réfléchir à des propositions concrètes pour assurer sa pérennité.
Cambodge Soir n'est rien sans ses lecteurs et c'est grâce à votre soutien que nous assurerons sa renaissance.
Les journalistes et traducteurs de Cambodge Soir
collectifcs@gmail.com

Envoyez vos messages à collectifcs@gmail.com et rejoignez les plus de 200 personnes et institutions qui nous soutiennent déjà dont :
- Khieu Kanharith, ministre de l'Information
- Julio Jeldres, ambassadeur, biographe du roi père Norodom Sihanouk
- Rithy Panh, réalisateur
- Songchai Chaipatiyut, 1er secrétaire de l'ambassade thaïlandaise
- Raoul Marc Jennar, docteur en études khmères et chercheur Urfig
- Marcel Lemonde, co-juge d'instruction aux Chambres extraordinaires
- Philip Short, journaliste et auteur de "Pol Pot: anatomie d'un cauchemar"
- Bernard Krisher, directeur de la publication Cambodia Daily
- Fédération internationale des journalistes
- Reporters sans frontières
- Syfia et InfoSud, agences de presse internationales
- Union internationale de la presse francophone
- Alliance de la presse d'Asie du Sud-Est
- Emmanuelle Bastide, journaliste à RFI
- Laure de Vulpian, journaliste à France Culture
- Elisabeth Quint, journaliste et écrivain
- Département des sciences du langage et d'études francophones de l'université royale de Phnom Penh
- Soizick Crochet, anthropologue
- Chuth Khay, ancien doyen de la faculté de droit de Phnom Penh
- Randal Douc, écrivain, mathématicien
- Association les Jeunes Khmers
- Association Ouest Fraternité
- Ayrine Uk, Centre des études khmères

Par ailleurs, plus de 75 journalistes basés à Bangkok, en France et ailleurs ont signé une lettre de soutien à la rédaction de Cambodge Soir adressée à Monsieur Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Le texte de cette lettre est diffusé sur le blog collectifcs.blogspot.com . Pour ajouter votre signature à cette lettre, adressez-nous un courriel à collectifcs@gmail.com . Merci !

Lettre de soutien adressée à Abdou Diouf

Lettre de soutien au quotidien francophone Cambodge Soir à l’attention de Monsieur Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, adressée le 15 juin 2007 par des journalistes basés en Asie, en France et ailleurs. Cette lettre continue à circuler. N'hésitez pas à y ajouter votre signature en adressant un courriel à collectifcs@gmail.com et en précisant vos noms, prénoms, profession, entreprise / organisme et adresse courriel. Un très grand merci aux initiateurs de ce soutien et à tous les signataires.

Monsieur le Secrétaire général,


Le conseil d’administration des Éditions du Mékong, société éditrice du quotidien en langue française Cambodge Soir, a décidé, le 12 juin 2007, de fermer le journal au motif officiel de

« faillite », même si la véritable raison est, aux dires de la rédaction à Phnom Penh, davantage liée à la publication, le 1er juin, d’un article faisant état d’un rapport de l’ONG Global Witness à charge contre la politique forestière du gouvernement. L’auteur de cet article a été remercié sans que le droit du travail s’applique, créant un précédent inacceptable. Ses collègues ont alors décidé de se mettre en grève sa réintegration. Face au refus catégorique de la direction d’évoquer cette question, la rédaction a accepté d’assouplir sa position en demandant des « éclaircissements » sur les motivations ayant conduit à cette décision, éclaircissements que la direction s’est refusée à fournir. Même si le rapport de Global Witness mettait nommément en cause certains membres du gouvernement, dont le Premier ministre lui-même, les autorités ne s’en sont aucunement prises à Cambodge Soir. La décision de renvoyer l’auteur de l’article, puis de fermer le journal, a donc été prise unilatéralement par la direction, sans que celle-ci soit soumise à une quelconque pression.

Nous, journalistes en poste au Cambodge, en Asie ou ailleurs de par le monde, condamnons cette décision et déplorons la fermeture d’un journal qui, au cours de ses douze années d’activité, a prouvé son indépendance et son professionnalisme. D’une modeste aventure lors de sa création en 1995, Cambodge Soir, à force de travail, de rigueur et d’abnégation, a réussi à se hisser parmi les sources d’information les plus fiables et les plus objectives dans la région. Il était, pour nous, devenu une référence pour la lecture de la société cambodgienne et des enjeux qui la traversent. C’est précisément son indépendance et son souci d’objectivité, ceux-là mêmes qui sont aujourd’hui sanctionnés, qui en faisaient un outil d’une valeur inestimable. Cambodge Soir aurait pu se contenter d’être un journal communautaire relatant l’actualité des expatriés. Il s’est sans cesse évertué à éviter cet écueil. Ce sont ces compétences cambodgiennes et françaises, ces mois d’appréhension et de compréhension du Cambodge, cette mémoire tout simplement des évolutions récentes du royaume qui sont aujourd’hui niés. Ce sont douze années et près de 3 000 numéros balayés d’un revers de manche. Un immense gâchis humain et professionnel.


Face à ce gâchis, peut-on rester les bras croisés ? La Francophonie a tout au long de ces années apporté son soutien à cette entreprise. Peut-elle s’en désintéresser désormais ? Peut-elle laisser disparaître ce vecteur de la Francophonie ? Peut-elle laisser s’échapper une équipe de journalistes et de traducteurs francophones qui, à coup sûr, abandonneront la pratique de cette langue ? Peut-elle se résigner à ne plus avoir de presse francophone quotidienne alors qu’elle se bat pour cela depuis près de quinze ans ? Peut-elle envisager que les seules sources indépendantes d’information le seront en anglais et avec une vision anglo-saxonne ? Bref, doit-on envoyer ce signal si fort du recul du français et de ses idées ? Refusons cette décision prise par une poignée de personnes qui, selon leurs propres dires, n’ont pas la « même conception de développement » du Cambodge que celle d’une équipe rédactionnelle dévouée à l’indépendance et au respect des faits.

Les signataires :

1) Jean-Christophe Adde (Journaliste France 3, jean-christophe.adde@laposte.net)

2) Isolda Agazzi (Journaliste Infosud, Genève, iagazzi@infosud.org)

3) Valérie Allasia (Journaliste Nice Matin, Grasse, vallasia@nicematin.fr)

4) Frédéric Amat (Correspondant Le Gavroche, Siem Reap, FACG@online.com.kh)

5) Jerôme Barbier (Journaliste indépendant, Paris, jeromebarbier@hotmail.com)

6) Frédéric Belge (Rédacteur-en-chef adjoint Le Gavroche, Bangkok, frederic.belge@laposte.net)

7) Irène Berelowitch (Journaliste indépendante, Paris, irene.berelowitch@laposte.net)

8) Bruno Birolli (Correspondant Le Nouvel Observateur, Pékin, bbirolli@nouvelobs.com)

9) Bernard Boudic (Journaliste Ouest-France et président de l’association Ouest Fraternité, Rennes, bernard.boudic@ouest-france.fr)

10) Jérôme Boruszewski (Journaliste indépendant, Phnom Penh, jboruszewski@hotmail.com)

11) Timothé Boutry (Reporter Parisien/Aujourd'hui en France, Paris, tboutry@yahoo.com)

12) Marc Brebant (Journaliste Magazine de l’Alliance française, Bangkok, c./o. anne-sophie.jumelle@alliance-francaise.or.th)

13) Raymond Burki (Dessinateur de presse 24 Heures, Lausanne, Raymond.Burki@edipresse.ch)

14) Corinne Callebaut (Journaliste 20 Minutes, Paris, ccallebaut@20minutes.fr)

15) Patrick Chappatte (Dessinateur de presse International Herald TribuneLe Temps, Genève, chappatte@globecartoon.com)

16) Yvan Cohen (Directeur OnAsia Images, Bangkok, Yvan@onasia.com)

17) Florence Compain (Correspondante Le Figaro, Bangkok, Fcompain@compuserve.com)

18) Jean-Claude Coutausse (Photographe Le Monde, Paris, jeanclaude@coutausse.com)

19) Dao Thanh Huyên (Journaliste et formatrice en journalisme, Hanoï, daohuyen@hotmail.com)

20) Eric de Lavarène (Correspondant Agence Hamsa press et membre fondateur de Cambodge Soir, Islamabad, eric2lavarene@gmail.com)

21) Patrick de Noirmont (Photo journaliste indépendant, patrick@noirmont.com)

22) Frédéric Deligne (Dessinateur de presse Nice Matin, Nice, deligne@deligne.fr)

23) Charlotte Demarti (Journaliste Le Généraliste, Paris, charlotte.demarti@fr.cmpmedica.com)

24) Pascal Dervieux (Journaliste France Info, Paris, Pascal.DERVIEUX@radiofrance.com)

25) Agnès Dherbeys (Photographe Cosmosphoto, Paris, agnesdherbeys@yahoo.fr)

26) Arnaud Dubus (Correspondant RFI-Libération, Bangkok, arnauddubus@yahoo.com)

27) Patrick Durand (Journaliste Abaca Press, Bangkok, patrick.durand@mac.com)

28) Dominique Esway (Journaliste France Info, Paris, Dominique.ESWAY@radiofrance.com)

29) Thierry Falise (Photoreporter indépendant, Bangkok, faliseth@thierryfalise.com)

30) Danièle Fonck (Journaliste Tageblatt et Présidente de l’Union de la Presse francophone -
Section Luxembourg, Esch-sur-Alzette, dfonck@tageblatt.lu)

31) Stéphane Gallois (Rédacteur-en-chef Produits de la mer, Rennes, s.gallois@infomer.fr)

32) Fabienne Gérault (Journaliste indépendante et formatrice en journalisme, Orne, geraultfab@wanadoo.fr)

33) Damien Glez (Dessinateur de presse Le Journal du Jeudi, Ouagadougou, damien@glez.org)

34) Thomas Haley (Reporter-photographe, Sipa Press, thomas.haley@wanadoo.fr)

35) Solenn Honorine (Correspondante RFI, Jakarta, s.honorine@gmail.com)

36) Pierre Hurel (Journaliste émission "7 à 8" - TF1)

37) Anne-Sophie Jumelle (Journaliste Magazine de l’Alliance française, Bangkok, anne-sophie.jumelle@alliance-francaise.or.th)

38) Solomon Kane (Correspondant Ouest-France, Bangkok, solomon@loxinfo.co.th)

39) Ky Soklim (Correspondant RFI, Phnom Penh, soklimky@yahoo.fr)

40) Marc Kreuter (Journaliste Le Généraliste, Paris, marc.kreuter@fr.cmpmedica.com)

41) Patrick La Prairie (Journaliste Ouest-France, Rennes, patrick.laprairie@ouest-france.fr)

42) Isabelle Labeyrie (Journaliste France Info, Paris, Isabelle.LABEYRIE@radiofrance.com)

43) Julien Lécuyer (Journaliste La Voix du Nord, Lilles, jlecuyer@lavoixdunord.fr)

44) Michel Martin (Journaliste Les Nouvelles Calédoniennes, Nouméa, michel.martin@lnc.nc)

45) Philippe Minard (Rédacteur-en-chef Les Nouvelles Calédoniennes, Nouméa, pminard@lnc.nc)

46) Mix et remix (Dessinateur de presse L’hebdo, Lausanne, mix@mixremix.ch)

47) Kai Namshai (Caméraman France 24, Bangkok, namshai@hotmail.com)

48) Pierre Paccaud (Journaliste indépendant, Bangkok, pierre@inet.co.th)

49) Cyril Payen (Grand reporter France 24, Bangkok, payen@loxinfo.co.th)

50) Marc Pennec (Grand reporter Ouest-France, Rennes, Marc.Pennec@ouest-france.fr)

51) Grégory Philipps (Journaliste France Info, Paris, Gregory.PHILIPPS@radiofrance.com)

52) Eléonore Pichard (Journaliste indépendante, Paris, norapichard@free.fr)

53) Philippe Plénacoste (Directeur Le Gavroche, Bangkok, direction@gavroche-thailande.com)

54) Rémi Poissonier (Journaliste France 3, Pays Basque, rpoissonnier@yahoo.fr)

55) Jean-Claude Pomonti (Rédacteur-en-chef Focus Asie du Sud-Est, Bangkok, jc.pomonti@gmail.com)

56) Christian Povéda (Photoreporter Agence VU & Filmmaker, christianpoveda@mac.com)

57) Marc Provot (Journaliste indépendant et formateur en journalisme, Paris, provot@aol.com)

58) Pierre Queffélec (Rédacteur-en-chef Lepetitjournal.com, Bangkok, pierre.queffelec@lepetitjournal.com)

59) Franck Renaud (Chargé de mission pour l’Asie ESJ-Lilles, Hanoï, franck@fpt.vn)

60) François Renaut (Journaliste Courrier international, France 3, France 24, Paris, frrenaut@gmail.com)

61) Vincent Reynaud (Journaliste reporter d’images, Chiang Mai, vincent@frenchtvcam.com)

62) Bernard Richard (Grand reporter, Ouest-France, Rennes, bernardpcb@free.fr)

63) François Rosso (Journaliste Nice Matin, Nice, frosso@nicematin.fr)

64) Martin Rubio (Journaliste Psychologies magazine, Paris, martin@psychologies.com)

65) Thierry Sabatier (Rédacteur-en-chef adjoint La Lettre de l’Expansion, Paris, tsabatier@groupe-exp.com)

66) Philippe Schwab (Correspondant Agence France-Presse, Vienne, phschwab@yahoo.fr)

67) Xavier Serre (Rédacteur-en-chef adjoint Les Nouvelles Calédoniennes, Nouméa, xavier.serre@lnc.nc)

68) Stephff (Dessinateur de presse The Nation, Bangkok, stephff@loxinfo.co.th)

69) Alain Thomas (Journaliste, Toulouse, al1.thomas@laposte.net)

70) Mélodie Tissot (Journaliste indépendante, Paris, -)

71) François Tourane (Correspondant Le Point, Bangkok, francoistourane@yahoo.fr)

72) Carole Vann (Agence de presse Infosud, cvann@infosud.org)

73) John Vink (Photographe indépendant Magnum, Phnom Penh, vink@johnvink.com)

74) Olivier Weber (Grand reporter Le Point, écrivain, président du prix Joseph Kessel, Paris, oweber@lepoint.tm.fr )

75) Richard Werly (Correspondant pour les affaires européennes Le Temps, Bruxelles, richard.werly@letemps.ch)

Ont également fait part de leur soutien :

1) René Aicardi (Délégué des Français de l’Etranger, Hong Kong, aicardir@yahoo.fr)

2) Vincent Brossel (Bureau Asie de Reporter Sans Frontière, Paris, asie@rsf.org)

3) Francoise Callier (Angkor Photography Festival, frcallier@gmail.com)

4) Sylvie Grumbach (Attaché de presse 2è Bureau, sylvie.grumbach@2e-bureau.com)

5) Jerôme Chambon (French Technology Press Office, Bangkok, jerome@asiaaccess.net.th)

6) Pierre-Arnaud Chouvy (Chargé de recherche au CNRS, pachouvy@geopium.org)

7) Vincent Gazeilles (Conseiller général des Hauts de Seine, vincent.gazeilles@wanadoo.fr)

8) Catherine Godeau (Réalisatrice, catherine.esway@free.fr)

9) Mathieu Guerin (Maître de conférence, Caen, mathieu.guerin@unicaen.fr)

10) Jean-Yves Le Déaut (Député PS de Meurthe et Moselle, jyledeaut@assemblee-nationale.fr)

11) Valérie Muller (Historienne de l'art, Genève, valerie.muller@bluewin.ch)

12) Dr Koy Vanny (Endocrinologue-Interniste Hôpital Universitaire de Calmette, Phnom Penh, koyvanny@yahoo.fr)

13) Marie-Ange Poyet (Documentariste, Paris, jasdegarnier@hotmail.com)

14) Michael Sidman (Conseiller communal, Cheseaux-sur-Lausanne, sidmanmy@bluewin.ch)

15) Satya Sivaraman (Avocate Asia Media Forum, Delhi, satya@asiamediaforum.org)

16) Valere Staraselski (Ecrivain, Paris, Valere.Staraselski@asmeg.org)

17) Daniel Sztanke (Président, Association Démocratique des Français à l’Etranger, eupadi@samart.co.th)

18e jour - Cambodge Soir liquidé ou non ?

Aucune rencontre entre la rédaction et la direction de Cambodge Soir n'a encore eu lieu. Journalistes et traducteurs continuent de se rendre quotidiennement dans les locaux du journal et tentent, chaque jour, d'obtenir les clarifications demandées et un rendez-vous avec la direction... Jusqu'à présent en vain. Depuis l'annonce orale de la liquidation du journal, décision sur laquelle la direction semblait être ensuite revenue, la situation des salariés de Cambodge Soir est floue. La rédaction garde cependant l'espoir de renouer un dialogue constructif avec la direction afin d'assurer une reprise durable du quotidien bilingue Cambodge Soir. Tous vos soutiens et toutes vos idées pour sortir de cette crise sont les bienvenus ! collectifcs@gmail.com

mardi 19 juin 2007

Proposition de conciliation de la rédaction

La rédaction a proposé ce mardi 19 juin aux administrateurs et à la direction de Cambodge Soir une rencontre dans les locaux du journal jeudi 21 juin après-midi afin de leur soumettre une charte éditoriale et organisationnelle.

Les grévistes ont aujourd’hui refusé un rendez-vous proposé à la seule rédactrice en chef par le directeur et son adjointe mercredi matin, l’ordre du jour annoncé pour cette rencontre n’étant pas à la hauteur de la gravité de la situation et la direction ayant rejeté la présence d’un représentant cambodgien de la rédaction. A ce jour, la rédaction n’a par ailleurs obtenu aucune réponse écrite à ses demandes transmises à la direction lundi 11 juin concernant notamment les rapports entre la rédaction et la direction.

La grève a été décidée lundi 11 juin à l’unanimité des journalistes et des traducteurs de Cambodge Soir au lendemain de l’annonce de l’exclusion injustifiée et sans préavis d’un journaliste. Refusant la moindre discussion ou clarification sur cette exclusion, le directeur a annoncé brutalement mardi 12 juin à l’ensemble des journalistes et traducteurs la fermeture de Cambodge Soir pour « faillite ». Cette annonce a provoqué un choc violent dans la rédaction et a porté la crise à un niveau de gravité inédit dans l’histoire de l’entreprise.

La possible réintégration du journaliste, évoquée par oral ces derniers jours, ne suffira pas à rétablir un climat de confiance nécessaire à la pérennité du journal.

La redéfinition de l’organisation du journal, souhaitée par la rédaction, semble donc indispensable pour poser les bases solides d’une reprise du travail, à la suite de l’annonce de la fermeture du journal, décision sur laquelle la direction semble depuis être revenue.

Les journalistes et traducteurs, présents quotidiennement dans les locaux du journal depuis le début du conflit, rappellent leur détermination et leur volonté d’ouvrir un vrai dialogue afin de trouver une solution durable et de relancer Cambodge Soir.

La rédaction,

Phnom Penh, mardi 19 juin 2007

vendredi 15 juin 2007

Merci de votre soutien !

La rédaction de Cambodge Soir remercie les nombreuses personnes qui lui expriment leur sympathie et manifestent leur soutien à l'action qu'elle a engagée, en faveur de la survie de ce journal francophone.

Nous vous sommes très reconnaissants de diffuser nos messages et de faire connaître ce site afin que les raisons de notre mouvement et nos préoccupations soient clairement connues, au moment où le dialogue semble reprendre.

Nous comptons plus que jamais sur vous pour nous aider à garder un discours constructif et pondéré conforme à la réalité.
La rédaction

Soutenez la rédaction et les employés de Cambodge Soir

Pour soutenir le mouvement lancé par la rédaction du quotidien cambodgien de langues française et khmère et exprimer votre solidarité à l'ensemble des salariés de ce journal, envoyez vos courriels à collectifcs@gmail.com
Merci !
La rédaction de Cambodge Soir

Communiqué 2 (Français)

Phnom Penh, le 14 juin

La rédaction de Cambodge Soir rappelle qu’elle reste mobilisée et qu’elle souhaite toujours l’ouverture d’un dialogue, au sujet des points évoqués dans ses précédents communiqués, avec les administrateurs et les partenaires du quotidien francophone et khmérophone.

Depuis le lancement de ce mouvement de grève, la rédaction a reçu de nombreux messages de soutien du Cambodge et de l’étranger.

Les journalistes continuent de croire en l’utilité d’un journal cambodgien en langues française et khmère indépendant et professionnel et espèrent de tout cœur qu’une issue favorable sera trouvée à cette crise.

Communiqué (Français)

Communiqué de la rédaction de Cambodge Soir

Phnom Penh, le 13 juin 2007

La rédaction du quotidien franco-khmer Cambodge Soir tient à préciser les raisons qui l'ont conduite à déclencher à l'unanimité un mouvement de grève, lundi 11 juin 2007, mouvement depuis prolongé.

Les membres de la rédaction de Cambodge Soir se sont mis en grève afin de manifester leur profond désaccord sur l'exclusion de l'un de leurs collègues, journaliste, annoncée sans préavis à l'intéressé dimanche 10 juin en fin d'après-midi.

Les raisons de cette exclusion, expliquées à la rédaction lundi matin par le directeur, sont floues et nous semblent insuffisantes pour justifier cette décision illégale et préjudiciable à l'ensemble de l'organisation et au bon fonctionnement de Cambodge Soir.

La rédaction a par ailleurs demandé aux administrateurs de Cambodge Soir des engagements fermes et écrits sur les règles de fonctionnement du journal concernant les procédures de licenciement, les responsabilités éditoriales et l'avenir de ce quotidien francophone.

La direction s'est pour l'instant refusée à répondre à l'ensemble de ces points et refuse catégoriquement d'aborder la question de l'exclusion injustifiée de notre collègue.

Mardi soir, le directeur a annoncé par oral la décision du conseil d'administration de fermer la Société des Editions du Mékong, qui publie Cambodge Soir, décision qu'il a justifiée oralement par une “faillite” économique.

La rédaction regrette la brutalité avec laquelle a été annoncée cette décision de mettre un terme à un travail de treize ans, alors que de nombreux projets ont été mis en place au cours des derniers mois : lancement du site internet www.cambodgesoir.info, édition d'ouvrages, réflexion sur l'évolution du contenu éditorial...

La rédaction maintient ses demandes de clarification et réaffirme son attachement profond à l'existence d'un journal d'informations générales et politiques francophone et khmérophone.

Contacts :

- Stéphanie Gée, rédactrice en chef : 00-855 (0)12 91 44 18

- Kong Sothanarith, responsable conception : 00-855 (0)16 85 09 85

Vous pouvez envoyer des mails de soutien à :

collectifcs@gmail.com

Communique (English)

English

Communique from the editorial team of Cambodge Soir

The editorial team of the Franco Khmer daily newspaper Cambodge Soir wishes to announce the reasons for the strike ongoing since Monday, June 11, 2007.

Members of Cambodge Soir’s editorial team are striking to show their fundamental disagreement over the dismissal of a journalist colleague, announced to him without prior notice, on Sunday, June 10 in the late afternoon.

The reasons given for this removal—explained to the editorial team on Monday morning by the director—are vague and, to us, do not sufficiently justify this illegal decision. It is detrimental to the organization as a whole as well as the proper operation of Cambodge Soir.

The editorial team also asked Cambodge Soir’s administrators for firm, written engagements on rules regarding dismissal procedures, editorial responsibilities, and the future of this French daily newspaper.

The administration has, for the moment, chosen not to respond to any of the issues raised and categorically refuses to initiate dialogue over the unjustified removal of our colleague.

On Tuesday night, the director verbally announced the administrative council’s decision to close down the « Société des Editions du Mékong » which publishes Cambodge Soir. This verbal decision was allegedly due to bankruptcy.

The editorial team regrets the abruptness with which this announcement was made, ending 13 years of work, while numerous new projects were initiated in the past few months: the launch of an internet site www.cambodgesoir.info, publishing, new thinking on the evolution of the editorial content, etc…

The editorial team maintains its demands for clarification. The team also reaffirms its deep attachment and commitment to an informative, francophone and khmerophone newspaper covering both general and political affairs.

Contact:

- Stéphanie Gée, editor in chief: 00-855 (0)12 91 44 18

- Kong Sothanarith, in charge of conception: 00-855 (0)16 85 09 85

- Mail : collectifcs@gmail.com

lundi 11 juin 2007

Communiqué adressé aux administrateurs de Cambodge Soir, lundi 11 juin

Les membres de la rédaction de Cambodge Soir informent la direction et les administrateurs du journal qu’ils se sont mis en grève ce lundi 11 juin 2007 pour manifester leur profond désaccord sur l’exclusion de Soren Seelow annoncée sans préavis à l’intéressé dimanche 10 juin en fin d’après-midi.

Les raisons de cette exclusion, expliquées à la rédaction lundi matin par le directeur du journal, nous semblent insuffisantes pour justifier cette décision préjudiciable à l’organisation et au bon fonctionnement de Cambodge Soir. De notre point de vue, la rédactrice en chef aurait par ailleurs dû être consultée et prévenue.

La rédaction a été choquée d’apprendre que les administrateurs avaient envisagé de fermer le journal alors que nous aimons Cambodge Soir, que nous y sommes profondément attachés et que nous nous battons depuis des mois pour tenter de le redynamiser.

Nous avons été rassurés d’apprendre que la direction et les administrateurs ne comptaient pas intervenir sur le contenu du journal mais être informés et consultés sur les sujets sensibles.

Nous souhaiterions néanmoins un engagement clair sur les points suivants :

- pas d’exclusion ou de licenciement sans préavis et sans avertissements préalables

- pas de décision brutale concernant la rédaction sans consultation de la rédaction en chef

- investir la rédaction en chef de réelles responsabilités éditoriales

- ne pas faire porter la responsabilité des problèmes financiers et de communication au sein de Cambodge Soir à la seule rédaction

- poursuivre le travail de réflexion engagé par les groupes Stratégie, Fonction et responsabilités, Grille de salaire et tenir compte des propositions qui y sont formulées. Ce processus, très bien accueilli par la rédaction, nous semble des plus constructifs.

La rédaction se réunira mardi matin à 8 h 30 pour décider des suites à donner au mouvement de grève.